Balançoires musicales : Étude d’impact

6 décembre 2016

Les expériences collectives ont le pouvoir de transcender les comportements appris qui peuvent nous empêcher d’interagir les uns avec les autres. Par son caractère collaboratif, l’installation transforme ainsi des espaces inhabituels en de nouveaux lieux de vie pour toutes et tous. Avec le temps, elle crée de nouvelles habitudes urbaines, stimulant par la même occasion un sentiment d’appartenance à l’espace public. Les participants ont d’ailleurs témoigné à maintes reprises ressentir de la fierté pour leur ville.

Avec l’aide précieuse de la Knight Foundation, une tierce partie a évalué l’impact social et économique de l’œuvre d’art itinérante dans trois villes américaines : Détroit, San José et West Palm Beach.

Faits marquants :

Dans chacune des trois villes étudiées, les balançoires ont constitué une attraction régionale, attirant entre 35 et 56 % des habitants de la ville hôte et un total de 78 à 91 % des habitants de leurs zones métropolitaines respectives.

Un retour sur investissement moyen de 293 % a été calculé pour les villes hôtes.

L’étude montre que les expériences collectives ont le pouvoir de faire tomber les barrières sociales qui nous empêchent d’interagir dans l’espace public.

La nature coopérative de l’installation a transformé des sites inhabituels et sous-utilisés en destinations prospères et accueillantes pour tous.

1 participant sur 3 a déclaré avoir interagi avec un étranger.

Au fil du temps, le public a adopté de nouvelles habitudes urbaines, créant un nouveau sentiment d’appropriation de l’espace partagé.

Interrogés sur les balançoires musicales, les participants ont à maintes reprises témoigné d’un regain de fierté pour leur ville.

Les participants ont utilisé les mots « heureux », « thérapeutique », « apaisant », « paisible », « génial » pour décrire l’expérience.

 

Télécharger l’étude d’impact (en anglais)

21 Balançoires, Montréal, Canada, 2011. ©Daily tous les jours

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